17/06/2011
Validation, ou pas, des Acquis de l'Expérience
Comme j'en avais parlé sur quelques billets, j'avais un temps envisagé de reprendre mes études, pour tenter d'obtenir une Licence d'Administration Publique.
Alors déjà, pourquoi une licence, pourquoi une reprise d'étude ? Parce que ça me tient à cœur depuis longtemps. Je me suis finalement mise à "aimer l'école", après en avoir quitté les bancs. Bancs que j'ai retrouvés plus tard, mais côté prof. Parce que j'ai envie de pouvoir au moins dire que j'ai essayé.
Et parce que je me dis que au moins la formation, si ce n'est le diplôme est peut-être le petit plus qu'il manque à mon CV. Même si je suis consciente que quand un employeur ne veut pas de nous, qu'importe notre CV, la longueur de la jupe (ou cravate ou pas pour les mecs), et ben non, c'est non.
Et pourquoi cette licence là ? Tout simplement parce qu'elle représente en quelque sorte une continuité logique de mon parcours pro, très axé "service public", bien malgré moi, plutôt au gré des opportunités.
Parce que j'aime le droit. Même si avoir passé plusieurs semaines juste sur la naissance du code civil et les commentaires d'arrêt quand il y a fort longtemps, j'étais inscrite en DEUG, a bien failli m'en dégoutter à tout jamais.
Parce que je suis curieuse.
Parce que dans un délire ou je me projette dans l'avenir -c'est rare tellement ces 3 merdiques dernières années m'ont appris que justement, vivre au jour le jour c'est le mieux dont je puisse me satisfaire- j'aime à envisager qu'un master aussi pourrait être à ma portée, que notre pays nous offre de multiples possibilités dans le domaine de la formation continue, la formation tout au long de la vie. Perfectibles les possibilités, mais existantes.
Donc après qu'un de mes ex-employeur m'ait refusé la formation en congé individuel, et que Pôle-Emploi m'ait d'abord opposé un ferme refus peu motivé et bien démotivant, pour se raviser l'année suivante, tant j'ai harcelé et démontré quelques vérités, c'est le coût de l'inscription en qualité de stagiaire de la formation continue, autrement dit, du vol (à main armé), qui a freiné mes ardeurs. Je louche donc côté VAE.
Cette même VAE, comme je l'avais déjà évoqué, si prisée et surtout qui semble si facile à aborder par de nombreux parlementaires et Ministres qui tout d'un coup deviennent avocats de façon épidémique.
Donc, je le sais, il s'agira, si je peux accéder à cette aventure, d'un travail de longue haleine. Mais préparant des concours en parallèle, je peux aussi faire d'une pierre deux coups.
Sans compter le référent de Pôle qui ne semble pas sur ma longueur d'onde. Il est peu encourageant et c'est rien de le dire ; ou disons plutôt que ça l'indiffère totalement car concrètement, il ne s'agit pas d'un emploi.
Alors avant de prendre RV pour assister aux réunions d'information sur le sujet, ma première étape aura été de faire une demande auprès de l'Université de mon domicile, pour voir si cet embryon de projet est viable. Conformément à ce que la secrétaire m'a conseillé, j'ai envoyé un CV et un courrier de motivations/explication au responsable de ce diplôme afin qu'il en examine la faisabilité dans ma situation.
La secrétaire du service de formation m'a donc rappelé pour m'expliquer que dans mon cas, la VAE ne pourrait être que partielle, ce dont je me doutais. Donc jusque là, pas de surprise, ni bonne ni mauvaise.
Mais que du coup elle me conseillait d'intégrer la licence, ce qui me ferait gagner, et du temps, et de l'argent.
Du temps, car je peux décrocher la licence en 1 an, voire deux. Et de l'argent, parce que si je pars sur une VAE, je vais devoir m'acquitter des frais à la fois pour ce programme (qui vont augmenter), et pour un inscription universitaire, en parallèle, pour valider des UV manquantes.
Et que au final, le parcours pourrait m'occuper aussi 2 ans, ou plus...
Mon souci principal étant que je ne souhaite pas m'inscrire à une formation en présentiel, car je n'ai aucune certitude sur l'endroit géographique ou va se jouer mon avenir.
Et côté enseignement à distance (CNED), que je souhaitais privilégier, c'est environ 1 300 € qu'il faut compter entre les cours de l'organisme, l'inscription auprès de l'Université, et les frais d'inscription obligatoires aux séances de regroupement qui à eux seuls s'élèvent à près de 400 € (+ frais divers).
Même pour quelqu'un qui bosse, avec un salaire au SMIC ou un peu au dessus, c'est mission impossible.
08:46 Publié dans Recherche emploi & Formation | Lien permanent | Tags : vae, reprise étude, licence administration publique, concours fpt | | Facebook
21/04/2011
Entre Drogba et Obama
Si parmi mes lecteurs habitués, déjà fort nombreux, il s'en trouve qui se demandent d'où provient cette "mini vaguelette" de com' survenue hier, sur ma note "méthode infaillible pour ne pas avoir à postuler", j'avoue que la question est aussi venue hanter mon esprit quelques secondes.
Surtout que ce billet (pas plus que les autres) n'est pas non plus un édito digne de recevoir un prix. Ca tenait plus du second degré... Expliquer anecdotiquement que quand la machine se grippe, tout s'enchaine en l'envers en quelque sorte.
Bref, donc, c'est en parcourant l'actu, hier dans l'après-midi (mercredi donc), sur 20 minutes, que j'ai eu comme une révélation. La réponse à mes interrogations.
Au milieu des titres, trônait mon blog en présentation, avec une photo de "Pôle-Emploi" bien en évidence. Manifestement il n'en faut pas mieux pour gonfler une fréquentation déjà largement au delà de mes espérances, à supposer que j'en ai eu.
Soit hier près de 4 500 visites ce qui représente plus de la moitié des visites mensuelles.
08:37 Publié dans Recherche emploi & Formation | Lien permanent | Tags : reçu-collé, concours fonction publique, lettre motivation, cv | | Facebook
19/04/2011
Méthode infaillible pour ne pas avoir à postuler
Jeudi dernier, alors que je parcoure tranquillement (c'est possible, du moins au début, après, la zénitude s'éloigne à la vitesse de la lumière), les nombreuses (vous y avez cru !) offres diffusées par Pôle-Emploi, je tombe (sans douleur, au début là aussi) sur une potentiellement à ma portée, même si quelques points sont un peu éloignés de mon parcours.
Première précaution, je copie-colle l'offre histoire d'en garder une trace, vu leur côté volatile.
Puis une question me vient assez vite: mais comment donc vais-je bien pouvoir postuler ? Surprenante interrogation, mais vous allez comprendre que rechercher un taf se fait souvent sur un chemin tortueux et parsemé d'embûches.
Parce que constatation première, l'adresse pour postuler est celle d'un site et non pas un mail... Et plutôt deux fois qu'une d'ailleurs au cas ou on comprenne lentement. Parce oui, c'est le même www. et les mêmes références mentionnées sur les 2 lignes.
Bon, étant occupée à d'autres tâches, toujours pour mes recherches, je remets donc au vendredi matin 1ère heure cette recherche là vu que de toute façon, je comptais bien me rendre sur ledit site à la pêche aux infos histoire de bidouiller à nouveau une fort utile lettre de motivation.
Le vendredi, petit déj' à peine avalé, je prends la direction du site en question et l'onglet "recrutement". Bon, le site est bien foutu, c'est une grande boite. Tout est prévu. Tout sauf l'offre en question. Par numéro, celui indiqué par le Pôle, ou par localisation géographique, par usage de moult mots-clé dans le moteur de recherche, rien y fait. Nada, zéro, elle n'y est pas cette offre.
Je me résigne à appeler Pôle, sauf que le vendredi la plupart des services de la plateforme d'appels, dont le fameux "Emploi" très connu de nous pauvres inscrits, étant fermés l'après-midi, ben le matin, y'a embouteillage. Vous pouvez bien vous époumoner à brailler "Emploiiiiiiiii" (voui, c'est comme ça qu'on choisi le menu) tant que vous voulez que rien y fait. Mais vous faites le bonheur de votre opérateur téléphonique en revanche. C'est d'ailleurs ce qui m'incite rapidement à lâcher prise. Vu que le décompte du coût de la communication semble défiler aussi vite que les chiffres du prix à la pompe à essence.
En plus je découvre à ce moment là, que le lundi aussi le "service emploi" sur la plateforme est fermé toute la journée (mesure exceptionnelle je présume j'espère). Du coup, ouvert dans mon département du mardi au jeudi et le vendredi matin.
Mais tout va bien chez Pôle-Emploi. Non ils ne sont pas surchargés de dossiers. Oui ils sont assez nombreux. C'est pas moi qui le dit.
Bref, aux grands maux les grands remèdes, je renonce à Pôle et tente de postuler via le portail "candidature spontanée", me disant que sur ma lettre figure bien en évidence le numéro de l'offre. Qui sait, sur un malentendu...!
Je choisis un CV et sans photo, vu que sinon, trop volumineux, et j'envoie. Facile. En théorie.
En pratique, ça continue (la galère). Malgré la mention :
Je me retrouve avec le message d'erreur :
Bon, à ce moment précis est-il utile de préciser que ma zénitude m'a abandonné depuis depuis quelques minutes qui ressemblent à des heures. Et comme, soyons réaliste, il ne s'agit pas non plus de l'offre qui aura le plus de chance d'aboutir à un entretien, je me décide à remettre tout ça à plus tard. Plus tard vu le contexte, ça commence à ressembler fort à jamais.
Mais le lundi mon côté maso reprend le dessus et je retourne sur le site de la société constater que l'offre n'est toujours pas là. Et sur celui de Pôle pour découvrir que évidemment :
08:36 Publié dans Recherche emploi & Formation | Lien permanent | Tags : offre pole emploi, cv, offre suspendue | | Facebook